Pour clôturer cette série sur notre mariage, il était logique de vous parler plus en détail de l’organisation de cette journée. D’ailleurs avant même la fameuse journée, je voulais vous parler brièvement de la veille, notre journée de mise en place.
Pour les futur.e.s marié.e.s qui ne souhaitent pas prendre de décorateur ni de wedding planner, pensez bien au fait qu’il vous reviendra de tout installer. Votre meilleur ami, en tous cas ce fut le notre, sera le tableur Excel. Préparez en amont quelle personne sera attribuée à quelle tâche. Cela nous a réellement sauvé, car bien que très organisés (addict aux tableurs moi? je ne vois pas…) il y a forcément des imprévus, c’est ainsi.
Et quel soulagement pour moi, de voir que pendant que l’accumulation de la fatigue et du stress m’empêchait de gérer sereinement les imprévus, nos proches avaient parfaitement leurs missions en mains! Un vrai bonheur de pouvoir les laisser prendre les choses en charge, et de ne revenir que pour finaliser les dernier détails avec eux, afin que cela correspondent à ce que l’on avait imaginé. De même, bien que vous puissiez penser avoir suffisamment de petites mains, si des amis vous proposent de l’aide en last minute dites OUI! Si jamais un gros pépin vous tombe dessus, de l’aide en plus ne sera pas de trop, et si jamais comme nous, aucun gros contretemps n’arrive, vous aurez juste la joie de finir plus tôt. Des amis nous ont proposé leur aide quelques jours avant, et nous ne voulions pas les embêter. Mais finalement, nous avons accepté et quel bonheur. Ce fut un merveilleux moment à passer avec eux, leur amitié rendant ce moment encore plus précieux. Ce fut également un joli moment pour nos familles nantaises de rencontrer certains de nos amis proches de la région parisienne.
Le lieu
L’extérieur
Lorsque nous avons commencé à chercher des lieux, nous avons vu beaucoup de salles qui accueillaient au minimum 100 personnes. Les mariages en grand comité se font beaucoup dans notre région, les salles sont donc souvent construites sur ce format là. La problématique d’un trop grand espace pour une salle de mariage c’est que vos invités se dispersent, et cela contribue à faire retomber l’ambiance au moindre coup de fatigue. Il était donc préférable de trouver une salle adaptée à notre envie d’un mariage à 50. C’est la maman de Chéri qui a trouvé. Nous lui avons parlé de notre problématique, et elle a trouvé cette pépite qu’est le Domaine de l’écorce. Si vous voulez vous marier dans le secteur sud-Loire et avez prévu peu d’invités, la salle et le cadre sont sublimes et pour un petit budget. Notre budget salle a été divisé par 3, ce qui nous a permis de nous amuser ailleurs!
Le cadre était de plus vraiment sublime. Nous voulions une cérémonie en extérieur et les propriétaires du domaine avaient mis à notre disposition un jardin clos. J’ai beaucoup rêvé sur l’immense arbre qui s’y dressait, malheureusement il fallait choisir entre mon rêve et la santé des invités, qui risquaient une insolation pour cause de défaut d’ombre. Comme on les aime tous, on a choisit les amis et gardé l’arbre pour plus tard. Quelques himmelis suspendus à un treillage en forme de kiosque, des hortensias frais arrangés par la maman de Chéri sur des chaises qu’ils nous prêtaient et nous avions un lieu de cérémonie tout en fleur et délicatesse.
L’intérieur
La salle quant à elle, nous l’avions imaginée en deux espaces. Un espace intérieur, qui a servit de lieu de repas et de danse. Des voilages aux murs de pierre pour adoucir et sublimer tout à la fois l’aspect vintage du lieu, quelques himmelis et des bouquets e graminés réalisées par une de nos équipes de choc: nos soeurs et nos mères, ouvrières souriantes et talentueuses.
Pour les tables nous avions complètement oublié la papeterie et l’avons réalisé quelques semaines avant le mariage, trop tard pour la commander. Nous avons donc adapté le visuel que j’avais créé pour les cadeaux des invités, sur des sacs en tissus faits-maison qui contenaient des sablés aux fleurs, eux aussi faits-maison (tous les détails sont là) , et avec un peu d’ingéniosité fabriqué des menus/marque table.
Pas de marque-place, dans notre volonté de faire un mariage familiale, nous avons laissé nos invités choisir leur voisin. Seules les tables étaient indiquées, pour fluidifier le placement. De petites guirlandes à LED que j’utilise beaucoup en décoration servaient à illuminer délicatement les tables, le boitier était caché sous un origami boîte fabriqué dans d’anciennes partitions de musique.
Et puis bien entendu les bouquets réalisés par notre fleuriste, celle à qui nous achetons toutes nos fleurs lorsque nous sommes à Nantes. Elle a encore su répondre à nos envies Un mélange de chardon, verdure et petites roses branchues. Un peu d’autres petites fleurs pour obtenir ce joyeux bazar organisé. Quand je les ai découvert, dans nos théières chinées, j’ai eu la sensation de voir notre appartement. Des choses qu’on ne penserait pas assortir vont finalement très bien ensemble, avec une harmonie un peu chaotique, à l’image de la nature.
L’intérieur en plein air
Le second espace de la salle était un grand barnum, habillé de voilages et d’une guirlande Guinguette qui courait ensuite dans le jardin à travers les arbres, que nous avions prévu en cas de pluie. Bon, je ne vous cache pas que j’avais vérifié les statistiques sur les 30 dernières années pour cette période et que notre week-end ne devait pas être exposé à la pluie. Mais Chéri était moins serein que moi, donc un barnum a été trouvé et installé. Et finalement, ce fut un nouveau jouet avec lequel m’amuser.
Nous y avons installé notre grand décor photobooth (le DIY est ici) et le photomaton de chez Kruu. Un autre espace était dédié au livre d’or. Les parents de Chéri nous ont prêté une magnifique table de jardin en fer forgé ainsi que des fauteuils assortis. Nous y avons disposé des fleurs , bien sur, avec des ardoises et des feutres. Ces ardoises sont notre livre d’or, pour un projet qui ne verra le jour que lorsque nous aurons une terrasse ou un jardin.
En attendant, elles sont au chaud. Sous le restant de l’espace nous avions disposé deux grandes tables, recouvertes d’anciens draps blancs, comme des nappes ainsi que notre plan de table, constitué de vieux vinyles. Les noms de nos tables étaient des chansons avec des noms de fleurs, retrouvez le Diy dans cet article.
Préparation
L’avantage de faire un mariage d’après midi, c’est de pouvoir se lever « tard ». A savoir qu’une mariée de midi sera debout à 6h pour aller chez le coiffeur vers 8h. Autant dire que c’était un nouvel argument pour ne pas me marier à midi! Me lever à 9h, prendre un petit-déjeuner au calme avec ma mère et les pains aux chocolats bien chauds que mon père avait été chercher à la boulangerie du coin, et puis évacuer le stress qui n’avait pas voulu partir la nuit… Après quelques minutes de yoga et méditation, j’étais prête à vivre cette journée. J’ai rejoins mes témoins dans la ville d’à côté, pour être prise en charge par ma coiffeuse référence depuis des années.
A chaque nouveau tournant capillaire c’est à elle que je m’adresse. Elle est douée, écoute mes envies et me dit ce qui est réalisable avec ma nature de cheveux. Le gros plus, et pour moi c’était important, c’est qu’elle utilise une majorité de produits naturels. François s’est joins à nous pour quelques minutes, le temps d’être coiffé, puis a filé voir l’esthéticienne pour une manucure. Il a apprécié ce moment, contre toutes attentes lui qui a horreur qu’on lui touche les mains, et moi j’ai apprécié voir ses mains de guitaristes si douces et soignées.
Pour moi et les filles la préparation a continuée plus longuement, puisqu’il s’agissait aussi d’avoir un maquillage qui tiendrait la journée. Cela peut surprendre, mais c’est ma coiffeuse qui m’a maquillé. Le salon propose cette prestation, et avec la marque Couleur Caramel. Elle m’en parlait régulièrement, répondant à mes questions. J’avais un joli stock de maquillage que j’essayais de finir en vu de passer à des produits plus naturels, c’était l’occasion parfaite de tester la qualité des produits et leur tenue en conditions extrêmes! J’étais bien plus maquillée qu’à mon habitude, surtout concernant le teint, c’était très étrange, mais elle et Camille, la photographe, m’ont rassuré sur l’apparence que cela aurait dans 2 heures et tout a long de la journée. Il faut préciser que nous avions une journée de soleil, avec 30 degrés, donc le maquillage allait en effet bouger. Elle a parfaitement anticipé cela et je ne regrette pas de lui avoir fait confiance, le rendu est exactement celui que je recherchais, naturel, doux et lumineux. Je me ressemblais et c’était parfait.
J’ai rejoint mes témoins qui avaient réservé chez l’esthéticienne, et pendant qu’elles se faisaient maquiller, mes mains sont passé du mode « bricolage » au mode « mariage ». J’ai quand même un bel avantage, mes ongles sont naturellement blancs, donc une manucure plus axée soin, avec un peu de top coat a suffit à leur donner un aspect soigné. Pas de manucure colorée. Mes ongles ont en revanche la fâcheuse tendance à ne pas accrocher le vernis et il s’en va la couche de vernis sautant carrément, et cela donne l’impression que j’ai perdu un faux ongle. Pas de risque pris donc, ce qui était pour le mieux car le top coat à commencer à partir pendant la cérémonie ( oups un nouveau fou rire en voyant un ongle déjà à nu 3 heures après ).
Une fois cela finit, nous avons pris la route du domaine pour pouvoir nous habiller. Mes parents avaient pris soin d’acheminer la plupart des tenues. Quant à Chéri je ne l’avais pas revu puisque c’est son papa qui l’a récupéré et emmené pour qu’il puisse s’habiller avec sa famille. C’est avec ses sœurs et ses parents qu’il a vécu les dernières minutes avant la cérémonie, les photos parlent mieux que moi, et si vous voulez plus de détails sur son costume, tout est dans cet article.
De notre côté il y’avait encore beaucoup à faire. Si j’étais maquillée et coiffée, ce n’était pas le cas de ma mère et mes sœurs, et nous avons eu ce petit moment pour nous 4. Un peu inhabituel parait-il, mais je maquille ma maman depuis quelques années. Je ne suis pas une experte, loin de là, mais maman n’était pas très penchée maquillage, et c’est à travers moi et puis mes sœurs qu’elle s’y est intéressé et à découvert qu’il était possible d’être maquillée et naturelle (je pense qu’elle avait une image un peu 90’s du make-up).
Un peu de poudre, un trait de crayon, et quelques tresses et boucles plus tard, Elles étaient prêtes, et ne restaient que mes chaussures à mettre et ma robe à passer.
C’est ma maman qui m’a aidé, bien sur! Qui d’autre qu’elle pouvait m’aider à m’habiller ce jour-là? Une fois la robe enfilée, il fallait ajuster les couches de tulle et finaliser les détails. Ce moment est pour moi un des plus beaux souvenirs de cette journée. C’était si doux que ce soit ma mère qui m’aide. Elle était un peu nerveuse et très heureuse à la fois, et avec le recul je trouve cela aussi drôle qu’adorable, et je n’aurais pu vivre ce moment avec personne d’autre.
La découverte
Sur les conseils de Camille nous avons choisis de nous découvrir avant la cérémonie. Un joli moment, entouré de nos parents. Personnellement j’ai adoré découvrir enfin ce fameux costume, le joli nœud papillon et les petits détails apportés par sa maman, comme un brin de gypsophile glissé dans la pochette.
Chéri était parfait, il était aussi élégant que d’habitude et le costume lui va parfaitement. La chemise bien cintrée et le détail de ses Dr Martens, tout ce qui composait sa tenue en faisait un marié un peu atypique, mais que j’étais heureuse de le reconnaître. De son côté il a adoré ma robe, les petits changements que j’y ai apporté et quel bonheur pour moi, qui lui dis tout, d’enfin pouvoir lui parler de cette grande aventure
(que je vous racontais ici)!
La cérémonie laïque
L’entrée dans le jardin
Elle a démarré sur les chapeaux de roues, il faut le dire. François se dirigeait vers le jardin clos et était loin devant, quand soudain Camille, la photographe, me fait des signes pour que je reste cachée. La musique résonnait, je le voyais disparaître avec ses parents quand on a aperçu des invités qui venaient d’arriver et se changeaient (coucou les chemises qui se froissent en voiture!). On attendait donc, avec mes parents. Mais plus de Camille, plus personne en fait. Sauf nos invités que ne nous avaient pas vu. Finalement, la musique s’arrête. Et là je dis à mes parents qu’on va y aller, Chéri m’attend! (cf la jolie photo qui le prouve ^^)
On a donc marché vers le jardin, et heureusement, le conjoint de ma sœur qui venait voir ce qu’il se passait nous a croisé et à fait relancer la musique. Ouf! Finalement, avec quelques minutes de retard, j’ai été accueillie par l’humour de David, notre ami et maître de cérémonie, et rejoint Chéri sur nos fauteuils savamment décoré par sa maman. Quel bonheur de tous les voir.
Nous avons hésité à arriver ensemble, à ne pas faire d’entrée et accueillir nous-même les invités. Finalement, en dernière minute nous avons remis cette mission à deux personnes de confiance, et ne l’avons pas regretté. C’est un moment unique, que d’entrée et de voir les visages des gens qui comptent pour vous, tous réunis dans un même lieu. J’aurais aimé avoir un appareil photo dans mon œil pour vous montrer ce que je voyais. Mais j’avais mieux. Il y’avait Camille qui voyait même ce que je ne voyais pas quand j’étais trop occupée à pleurer ou rire.
Le déroulé de la cérémonie
Nous avions signé les papiers à la mairie une semaine avant, entourés de nos familles et témoins. Les cérémonies en mairie, pour en avoir vu quelques unes ne nous plaisaient pas outre mesure. Nous voulions un moment à nous, un moment qui nous ressemble. Pour ce faire , nos parents ont pris la paroles, suivit de nos sœurs. Des mots de toutes sortes. Émouvants, au delà de ce que j’imaginais. J’avais oublié de prévoir le mouchoir et j’ai du en demander, avant de réaliser que mon mascara n’était pas waterproof. Vous la connaissez cette fille qui pleure en mettant son mouchoir sous le ras de cil? Je l’ai toujours trouvé ridicule. Jusqu’au 3 août dernier où je suis devenue cette fille, faute de waterproof. Mais on y reviendra, au waterproof. Des mots à rire aussi. A pleurer de rire même. Et on ressort le mouchoir sous le ras de cil. En riant. Vous voyez le tableau?
Nos parents, leurs souvenirs si doux. Se redécouvrir et redécouvrir ce qu’on sait de l’autre à travers eux. Les parents de Chéri, qui ont réussi à nous conter des photographies de lui enfant. C’était si beau, je voyais les images sans les connaître. Les miens, qui se sont empressés de raconter à quel point j’étais déjà reloue et drôle malgré moi, souvent à mes dépends, dès l’enfance. Les pauses musicales, autant langage familiale qu’influence pour la personne qui est à mes côtés, étaient un hommage sans pareil à l’amour que la famille de Chéri lui porte avec des clins d’œils à mes goûts qui m’ont profondément touchée.
Nos sœurs. Nos sœurs parce que venir d’une fratrie ce sont des souvenirs qu’on assume que tard la nuit, parfois. Mais ce sont des amies, des amours, pour la vie. Malgré toutes les horreurs qu’on peut se dire quand on est jeunes et que franchement on voudrait être enfant unique, arrive un stade où on est heureux de les avoir à nos côtés. Où on les aime pour ce qui nous faisait enrager. Et vous savez quoi? Elles vous le rendent si bien, c’est beau.
Cette cérémonie n’aurais jamais, jamais été là même sans la poésie de notre maître de cérémonie et ami, David. Nous avons eu la chance que cette cérémonie soit fluidifiée par ses interventions, en lien avec celles de nos familles.
Nous avons clôturé cette cérémonie avec nos vœux. Des petits mots que nous voulions nous dire. François et sa plume souvent humoristique mais qu’il sait rendre poétique quand il le souhaite. Et puis, les plus beaux vœux qu’il puisse me dire, ceux en musique, les mots qui n’en sont pas, mais qui sont ceux de notre rencontre.
Pour ma part j’étais mi-honteuse mi-fière de citer Klaus de How I met your mother dans mes vœux. Et en allemand je vous prie! Oui j’ai fait Anglais-Espagnol-Italien. So what? Je sais quand même dire Lebenslangershickasalsschatz. Toc. (Bon ok j’y suis pas arrivée seule, une amie dont le conjoint est allemand m’a filé un gros coup de main pour ne pas être ridicule.)
Et puis un des témoins de François qui nous amène nos alliances. Alors fun fact. en le voyant s’avancer j’ai réalisé qu’on avait complètement oublié de régler ce détail: qui amène les alliances. Je crois qu’à chaque fois je me disais que François les aurait. Finalement, vu la taille de la boîte c’était impossible et heureusement que son témoin a posé la question à François avant la cérémonie.
Les deniers mots de notre Maître de cérémonie, et puis ce fut déjà la fin. Nos invités ont formé une haie d’honneur et ont agité les baguettes que nous avions confectionnés. Mais je crois que plus que les grelots ce sont leurs hourras qui ont éloignés les mauvais esprits.
Pause citronnée
Après tant d’émotions, il nous fallait un peu d’eau fraîche. Pendant que les propriétaires du domaine répartissaient les invités dans leurs chambres (car je ne l’ai pas dit avant, mais nous avions la chance que le domaine aient suffisamment de chambres d’hôtes pour que les 3/4 de nos invités logent sur place), un espace détente avec un molkky, de la citronnade et du thé glacé maison permettaient à chacun de prendre une pause et de se désaltérer.
Le cocktail
Lorsque tous furent bien installés et désaltérés, nous nous sommes retrouvés dans une autre partie du jardin clos pour le début de la soirée.
Le cocktail c‘était le moment pour dire bonjour à la majorité des invités qui étaient arrivés pendant que l’on se préparait. de prendre quelques photos aussi, mais de surtout profiter de l’été, du temps splendide et du champagne pour se raconter et s’amuser de la vie. C’est aussi le moment de dire bonjour aux plus beaux yeux du monde et de faire profiter l’assemblée d’un nouveau jouet.
C’était aussi le moment de lancer la soirée bien sûr, et nous avions demandé à notre D.J de lancer un bar à vinyles à ce moment là. En vérité il n’a pas pu jouer autant de vinyles que prévus. Le second témoin de François, qui est musicien, avait demandé aux membres du premier groupe de François (tous là!) de reformer le groupe le temps du cocktail. Mieux, l’un des membres avaient l’ancienne guitare de François et la lui amené. Après un moment à les écouter, nous avons choisis de franchement danser sur leurs rythmes! Un moment unique, à faire tourner les robes avant même le bal.
Et puis, c’est aussi le moment qu’ont choisis mes témoins pour dire leurs mots aussi. Mes maladresses, verbales et gestuelles, leurs gestes, leurs présences, et surtout être à après tout ce temps. Alors c’est difficile de ne pas pleurer de rire. Peut-être était-ce trop d’émotions d’un coup ou bien le champagne, ou bien les deux, mais j’ai tant ris que je ne tenais plus debout.
Et puis au milieu de tout ça, mon père que moi qui avions prévu de chanter un bout, mais plus de paroles pour lui, alors pour meubler son absence, un ami guitariste et partenaire de scène prend une guitare et nous improvisons ce texte de Shakespeare que nous travaillons sur scène dans un format blues. Le soleil qui décline, la lumière qui se fait dorée, le visage de Camille et ses mots « Allez , pour les photos c’est maintenant! » Alors on pose le micro, on s’échappe en courant et riant, laissant derrière nous nos invités et la guitare. Bientôt rejointe par la batterie et le reste des instruments.
Echappée dans les herbes dorées
Dans le labyrinthe aux papillons, c’est calme. De derrière nous parvient la musique et les voix des invités. Camille nous guide. Cela paraît court. Et c’est une éternité. Une éternité à récupérer notre souffle, à enfin prendre le temps de se regarder au fond des yeux. On ne se fait pas prendre en photo, on ne sait pas poser. Mais la magie de Camille c’est de vous rendre aussi beau qu’elle vous voit.
Elle joue avec la lumière comme François avec les cordes et moi, quand je vois ses photos je suis émue au fond de l’âme, parce que j’y vois 10 ans de notre vie. Et la promesse des années à venir.
Bon j’y vois aussi deux adultes à peine sortis de l’enfance, deux adultes qui jouent à danser, à faire bouger du tulle et à s’allonger dans les champs. J’y vois ce que nous avons construits, qui semble simple et solide mais qui a pourtant été complexe et parfois si fragile. On dit que l’amour est une évidence. On dit aussi que c’est du travail. Je pense que les deux sont vrais. Les évidences ne demandent pas moins de travail parce que nous avons la certitude qu’elles doivent être. Elles demandent peut-être même plus de travail, pour aller contre la facilité et ses travers.
« J’ai longtemps cherché un équilibre, parce que grandir c’est aussi une question de balance. J’ai lu un jour dans un livre, que pour trouver l’équilibre dans la vie, il est parfois nécessaire de perdre son équilibre en amour. Et alors qu’à l’époque je pensais devoir résister pour correspondre à un idéal, cette phrase a raisonné, et j’ai enfin accepté de plonger. Avec lui. C’est à ce moment que j’ai réalisé que mon équilibre dormait à côté de moi. Quand il m’apaise, quand il me pousse à faire mieux, quand il me dépasse aussi, un peu, et m’oblige à m’ouvrir à d’autres perspectives. Mais surtout, quand on s’aime. A tous les âges. A tous les instants. Parfois mal, c’est vrai. Avec toute notre fragilité d’être humain bourré d’insécurités, mais comme personne d’autre ne saurait le faire. »
Sur ces mots extraits de mes voeux, je vous laisse ou presque…
What happens next…
On a lancé le bouquet. Ou plutôt, il a été relié à des rubans que tenaient les invités qui souhaitaient participer. Tous y étaient invités et devinez quoi? C’est un homme qui a gagné le bouquet!
Vous vous rappelez la grande table recouverte de draps blancs. Bien plus tard dans la soirée, nous y avons servis le dessert. Un dessert que nous avions pensé un peu différemment. En effet, le dessert est un sujet délicat dans ma famille. Certains n’aiment pas les gâteaux trop gâteaux, d’autres le chocolat ou d’autres encore, aux fruits. Cela m’avait donné l’idée de ne pas servir un, mais des gâteaux. Et pour que ce soit encore plus simple, quoi de mieux que des cupcakes? Nous avons eu un énorme coup de cœur pour la pâtissière qui les a réalisé. Je confectionne moi-même beaucoup de gâteaux, mais si vous avez utilisé mes recettes, vous verrez que je sucre peu. Je n’aime pas lorsqu’un gâteau est écœurant.
Avec Marina, nous étions d’accord sans même en parler. Ses gâteaux laissent la place aux saveurs naturelles. Nous avions donc un petit gâteau au citron et aux myrtilles. Ce fut un coup de foudre. Je ne suis pas fan des gâteaux au citron, souvent trop sucrée pour masquer l’acidité du citron. Celui de Marina est parfait. Agrumé, pas acide. Doux, pas trop sucré. Une merveille. Avec cela Des cupcakes assortis bien sur, ainsi que d’autres à l’amande et la rose, à la fraise et plus classiques, au chocolat: des red velvet (un classique) et un mélange chocolat, mascarpone et noix de coco.
Le tout était décoré avec des fleurs comestibles (c’est également elle qui nous a fourni celles du champagnes) et notre cake topper personnalisé, commandé sur Etsy.
Plus tard encore, nous n’avons pas ouvert le bal. Nous avons simplement envahi massivement le dancefloor, et grâce à la magie de tous nos invités, il n’a pas désempli avant la fin du bal. Nirvana, The Doors, Rage Against the Machine, Prince, The Beatles, Prince,… Comment oublier un si beau bal, avec une playlist aussi démentielle? Et vous vous souvenez du mascara non-waterproof? Eh bien le gros plus c’est qu’il était très simple à démaquiller à la fin de cette journée, ou plutôt au début de la nouvelle… Ça paraît rien, mais pensez à ce que signifie démaquiller une mariée à la fin de la soirée, la décoiffer et la déshabiller. Simplicité est un mot alors merveilleux. Encore après, lorsque le soleil fut levé, nous avons pu profiter du Brunch et des viennoiseries, profiter de la piscine, et voir le domaine se désemplir au rythme des départs. Quelques voitures plus tard, nous avons pu nous aussi quitter cet endroit, emportant avec nous leurs sourires et leur amour.
Prestataires
Photographe : Camille Collin
Lieu de réception : Domaine de l’ écorce
Traiteur : Traiteur Praud
Patissière : Cupcakes Follies (Et elle fait aussi des gâteaux à couper le souffle)
Cake Topper : Heartmade Cottage
Vin : Domaine de Beauregard – Je n’ai pas parlé du vin et pourtant nous avons eu un fournisseur exceptionnel. La famille Macé travaille extrêmement bien, les vins que nous avons proposé à nos invités étaient pour nous l’occasion de leur faire découvrir la richesse de notre terroir. Amateurs de blanc ou de rouge, tous ont trouvé leur bonheur dans notre sélection. Si vous êtes de la région je ne peux que vous recommander ce domaine tant la qualité des produits nous a séduits, de même que nos convives.
Fleuriste : Jolie Rose
DJ : Funky Pharoah (Soyez prévenus, il prend un supplément pour passer la chenille et la danse des canards. Vous ne ferez pas non plus tourner les serviettes. En revanche, vous risquez de passer une soirée mémorable)
Coiffure et make-up : Coiffure O’naturel
Papeterie : Cotton Bird
Robe de mariée et accessoires :
Robe et boléro – Pronuptia
Ruban en soie – Krasnova Silk
Collier – Reveryz Jewels
Chaussures Dessine moi un soulier
Peigne floral – Les fleurs Dupont
Costume et accessoires :
Costume – The Kooples
Noeud papillon – Father & Sons
Chaussures – Dr Martens
46.971735
-1.434897
44116 Vieillevigne, France
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les photos sont … wao incroyablement magnifiques !!! Félicitations encore !
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Merci! Camille a fait un travail époustouflant comme toujours! C’est un bonheur d’avoir des photos pareilles 🙂 Merci!
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