Petits bonheurs #3 – juin 2019

Podcast / Youtube

Ne sachant pas trop comment classer cette merveille, je pense que la catégorie podcast est à dédoubler d’urgence, avec les vidéos youtube à visée culturelle. Connaissez-vous C’est une autre histoire? Une chaîne bourrée d’infos et d’humour! A travers de cours épisodes, parfois en animés, on a accès à une mine d’or d’anecdotes historiques. Pour mieux comprendre notre société actuelle ou juste rire, ce que vous y apprendrez vous servira peut-être dans votre quotidien, mais épatera à coups sûr votre voisin!
Quelques épisodes pour s’instruire et rire:
L’histoire d’une nonne qui est devenue prostituée puis indic pour les flics
Paris en 8 détails insolites
Une drogue qui rendait les nazis invicibles ?
Je ne m’en lasse pas, c’est une compagnie parfaite pour mes matins solitaires ( je me lève toujours trop tôt ). Par ailleurs, certains d’entre vous l’ignorent peut-être mais je suis enseignante en école, certains épisdes sont tout à fait visionnables par mes petits bouts, dépendamment du programme et de leur demande. Alors bien sur, pensez à regarder préalablement chaque vidéo avant de la visionner avec des plus jeunes, afin de vérifier chaque notion abordée. 

Livres

L’amie prodigieuse IV, L’enfant perdue – Elena Ferrante

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C’est la conclusion de la tétralogie d’Elena Ferrante, une oeuvre que j’ai adoré découvrir et que j’aimerai relire. Je sais que certains lecteurs attendaient tant ce dernier opus qu’ils ont été déçus. Pour ma part, je l’ai adoré. Dès le début de la tétralogie j’ai adoré le style de l’autrice. Au delà de la forme, que dire de la richesse du fond? A travers la vie de la narratrice, c’est une fresque dans une italie brûlante de changements et en pleine modernisation qui est dépeinte. Bouleversements politiques et sociaux sont dépeinds sans fards, bien qu’avec la subjectivité lié au fait qu’il s’agit du point de vue personnel du personnage central. Ce dernier livre, je l’ai englouti. Et si je ne peux révéler la fin sans vous spoiler, je peux vous dire que je pensais que le titre « L’enfant perdue » faisait référence à Elena, le personnage central, et à sa relation houleuse avec sa mère, dus à ses différents choix de vie très modernes et en opposition avec les attentes de cette dernière. Or la vérité est toute autre, lorsque je l’ai lue, alors qu’il faisait une chaleur étouffante dans le métro, j’ai été saisi d’un froid glacial, qui m’a fait trembler tant l’événement majeur de ce tome est terrible. J’ai espéré jusqu’à la fin avoir une chute « rassurante » mais rien. Juste la vie et ses faits crus et nus. Horribles. Je vous recommande cette série tant elle m’a habité et je l’ai aimé pour ça, sa capacité à me transporter et à questionner mon regard sur notre société actuelle.

L’estrange malaventure de Mirella – Flore Vesco

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L’histoire de Mirella est unique. Comme chaque histoire, mais celle-ci est unique tout en étant la réécriture du conte du joueur de flûte de Hammelin. Vous connaissez sans doute l’histoire de la ville d’Hammelin, assaillie par les rats, qu’un joueur de flûte vient sauver en les noyaux dans la rivière grâce à une mélodie ensorcelante. Puis suite au refus de payer de la part du bourgmestre de la ville, il ensorcelle les enfants et part avec eux, et personne ne les revoie jamais.
Vous pensez qu’il n’y a rien à dire de plus? Fore Vesco nous démontre le contraire. Elle utilise la langue avec brio pour conter sa version de l’histoire d’Hammelin et d’un nouveau personnage, jusque là inconnu: Mirella, une porteuse d’eau hors du commun. Si l’histoire est accessible pour les plus jeunes, je la recommande à partir de 11 ans, en raison de la complexité du vocabulaire du moyen-âge utilisé

Soin

Pour vous faire un bref récap, mes cheveux et moi c’est une longue histoire à base de « tant qu’y’en a, c’est que ça va ». Globalement, je faisais du henné à partir de mes 15 ans, puis pas grand chose. Des shampoings, quand même. Puis est venu la vague, faisons des bain sd’huile, c’est rigolo. Oui parce qu’en fait mes cheveux sont un peu auto-suffisants en terme de santé, pas de fourches, pas de pointes sèches, éventuellement des pellicules à l’adolescence, brievement.
Alors oui comme ça je suis une nana capillairement détestable. Mais tout change un jour, et comme l’a dit un grand philosophe, la routourne a tourné.  Après 5 décolorations en 6 mois, mes cheveux avaient un état proche du foin, avec la même capacité à être coiffés et à nourrir un bovin.
Après une première étape pour accélérer la repousse, couper les pointes très très abimées. Il y a un mois et demi, j’ai pu attaquer la dernière phase de ma conversion capillaire vers le naturel. Les pointes très abimées étant parties, elles laissaient place à des longueurs qui avaient été légèrement décolorées et avait donc un léger besoin de nutrition. Actuellement, les 2/3 de mes cheveux sont naturels, avec très peu de besoins, le dernier tiers étant rapidement sec et dénutri. Plus question donc d’utiliser des masques trop lourds qui, avec la pollution, ont tendance à graisser.
Il me fallait un soin qui nourrisse et hydrate mes longueurs, sans alourdir mes racines. Je me suis tourné vers celui de chez Lush au jasmin et henné à base d’huiles (olive, chanvre, soja, nois du brésil) pour les soigner. L’odeur de jasmin est ennivrante, c’est un bonheur. Quant au henné, si comme moi vos cheveux sont souples avec quelques vagues boucles selon l’humeur, vous trouverez dans ce soin une aide pour leur entretien. Personnellement coiffer mes cheveux secs est compliqué: les boucles se cassent et accentuent l’aspect vaporeux/volumineux que je n’aime pas chez moi. Le henné est un gainant naturel, et ici l’infusion est le moyen aprfait pour avoir les qualités soi du henné sans la couleur. Mes cheveux sont doux, les ondulations gainées, et pas de frisottis impossibles à coiffer!


Inclassables

Dans mes amours il y a mes livres bien sur, mais aussi mes plantes. Dans mes petits bonheurs du mois de juin, des nouveaux venus, particulièrement jolis. Deux calathéas tout d’abord, IMG_1105-2.jpgl’un aux feuilles ornées de stries rosées, le second avec un motif très graphique, qui me donne envie de le dessiner encore et encore. Je me suis laissé convaincre par le Calathéa, déjà pour la beauté des feuilles de ces deux là, et puis parce que le manque de luminosité de mon appart est en fait un atout pour eux! Apparemment ils n’aiment pas la lumière vive, bingo! Avec eux, un piléa magnifique, suspendu dans la porte de la cuisine. Et puis dans mes amours déjà présents, le spathiphyllum qui ne faisait que de la IMG_1109.jpgfeuille depuis 3 ans a enfin fait une fleur! Il était par ailleurs dans un pot trop petit, alors j’en ai profité pour le rempoter dans un système de type wet pot. Ce système ingénieux qui place un pot en terre dans un pot en verre, tout en laissant un espace. On verse de l’eau entre les deux pots et le pots en terre absorbe l’eau et la redistribue à la terre. Pour ma part j’avais craqué sur ce pot magnifique chez Sostrene Grene, mais impossible d’y faire pousser quelque chose durablement, à cause de l’humidité stagnante aux racines. Donc un pot en terre était tout indiqué. Depuis, j’ai rempoté mon spathiphyllum dans le pot en terre, surélevé par des pastilles entre le pot en terre et celui en verre, et la distribution en eau se fait naturellement.

 

 

Etudes

Dans mes petits bonheurs du mois de juin, il y a les résultats de mon Master en enseignement. Bien que je savais qu’ils seraient positifs, ce fut un soulagement de les avoir validés par l’administration du département dont je dépendais. C’est plus un grand bonheur qu’un petit bonheur en réalité. Quand j’ai choisi de reprendre mes études à 25 ans, après un BTS en communicaton et 3 ans d’école de théâtre, j’étais très incertain quant à mon admissibilité en université. Mes résultats de BTS étaient bons, en revanche je dois avouer n’avoir jamais travaillé et mes résultats de lycée et bac  se maintenaient au 10 de rigueur.  A cela s’ajoutait le fait que je ne pourrais plus travailler à temps plein et mes parents m’ayant déjà aidé dans mes études, je voulais faire cette reprise seule. Démarches à la banque, trouver un emploi à temps partiel compatible avec le calendrier mouvant d’un emploi du temps universitaire, puis réviser, travailler, restituer.
Pour la première fois. Parce que je n’avais jamais compris comment faire. Parce que j’ai compris que je n’avais jamais compris en regardant mes camarades à l’université.
Je suis arrivée 10° de ma promo, pas si mal pour une élève qui frolait difficilement le 10 de moyenne générale pendant tout le secondaire. Et puis intégrer le programme d’alternance, retrouver un salaire (un vrai soulagement!) travailler doublement pour réussir le M1 et le Concours de Recrutement de Professeur des Ecoles. L’avoir. Penser que la dernière année serait plus simple. Me tromper. Douter, encore et encore. Ne pas comprendre beaucoup de choses. En comprendre d’autres beaucoup trop bien pour être d’accord. Apprendre à faire de son mieux. Pour soi et pour les élèves.
Une amie à déclarer en fin d’année avoir eu le sentiment d’être « évaluée sur sa resistance plus que ses compétences ».
Ces résultats, c’est une ponctuation, un point à 3 années. Mais pas final. Pas tout à fait. 

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