Les petits bonheurs # 4 – été 2019

Ce mois de juillet a été rythmé par les préparatifs du mariage, puis le mariage lui-même.
Au cours de ce mois, les petits bonheurs furent nombreux, alors ce sera une sélection de petits bonheurs que nous aurons ici.

Plantes

IMG_1438Le mois de juillet a vu de magnifiques avancées dans les plantes de l’appartement, mais une mention spéciale était à décerner concernant le Caladium. Plus précisément il s’agissait de bulbes de Caladium que Whattheflower m’avait gentiment envoyé après un concours instagram. Hors, suite à un soucis de poste, je les avais reçu un peu tard et avait eu peur que le caladium ne pousse pas. Mais que nenni, il a fallu de la patience, un peu de soleil et d’eau pour qu’il pointe le bout de son nez. Aujourd’hui, il est immense, et ses couleurs me ravissent dès que je prends une douche, car je l’ai placé juste en face, afin de lui laisser de la hauteur. Un petit bonheure particulier, celui de regarder la lumière à travers ses feuilles, un spectacle dont je me lasse pas…

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Mode

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Nicole – Nat et Nin

 

Parmi cette folle journée d’EVJF, une chose que je n’ai pas dite tant elle me semblait folle, c’est l’arrivée de cette merveille sur mon étagère. Après une journée plein de surprises et de cadeaux (dont une heure de massage, ce qui à 2 semaines d’un mariage est la meilleure chose qui puisse vous arriver!), ce petit bijou m’attendait bien au chaud dans sa housse. Je l’avais repéré il y a un petit moment, en amour que j’étais de sa couleur et de sa taille parfaite. Ce qui est un bonus extraordinaire pour moi, c’est de pouvoir le mettre à la fois en sac à dos tant que je suis à vélo, et en épaule une fois arrivée sur place.

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Inclassables

Les chatons

Ou plumeaux. Petite on les cueillait pour faire des bouquets qui nous caresseraient le visage et les mains. Et puis on a grandit. Et les cueillir c’est devenu interdit. Mais parfois, on en trouve, coupés. Cueillis puis abandonnés, ou bien seul, témoin d’un passage un peu forcé d’un VTT. Mais les plus beaux, ça reste ceux qui dansent dans le vent.

Le sourire

Parce qu’il y a lui. Depuis bientôt 10 ans. Lui. Ami, confident et mari. Depuis un mois maintenant. Lui qui me fait râler. Mais sourire. Et rire aussi. Tellement rire. Comme un petit bonheur à répétition.

Livres

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La licorne et la sirène – Erin Mosta

C’est un livre dont j’ai parlé sur instagram lorsque je le lisais, à la vitesse de l’éclair tant il m’a plu. C’est par Diglee que j’en ai entendu parler, puisqu’elle a dessiné la couverture. Comme j’aime beaucoup ses recommandations lectures, je l’avais mis dans ma wish list de noël et ai eu la joie de le trouver au pied du sapin. Il s’agit vraiment d’un petit bijou. Derrière l’aspect littérature jeunesse, lecture d’été abordable, il y a un sujet de fond qui m’a beaucoup plu. On y parle homosexualité, harcèlement, blessures, construction et ça fait du bien. En effet, ces dernières années ont vu fleurir les témoignages quant au harcèlement en milieu scolaire. Mais cela restait très normé, et surtout on parlait peu de l’après, la reconstruction qui doit en découler. C’est donc un sublime cailloux dans la mare l’océan que jettent notre sirène et notre licorne. Un message sur la vie avant tout, un texte d’espoir, de bienveillance et de tolérance et d’amour. Envers les autres certes, mais envers soi. Surtout.

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Green addiction – Justine Jeannin

Mais quel immense coup de coeur! J’ai lorgné sur ce livre pendant plusieurs mois, pour finalement le prendre à la fin de l’été, en revenant de vacances. Des plantes, bien sûr, mais aussi beaucoup de conseils et astuces, très simples à suivre pour le plus grand bonheur des amoureux des plantes, mêmes néophytes!

 

 

 

004659022La vérité sur l’affaire Harry Québert – Joël Dicker

Ce livre, mais quel livre! Je crois que je fais parti des dernières personnes à l’avoir lu, puisqu’il a eu le temps d’être adapté en mini série par Jean-Jacques Arnaud avant que je ne découvre la plume de Joël Dicker.  Une écriture d’une qualité rare, puissante, poétique, qui vous donne envie de savoir écrire. Joël Dicker ne se contente pas de savoir mettre des mots à la suite, il vous fait transpirer sa perception de la psychologie des personnages à chaque lettre. C’est un tableau si vivant qui vous est dressé en noir et blanc, que vous mourrez avec la dernière page. Je ne connais pas le nombre d’étoiles limites que l’on accorde aux livres, mais j’aimerai le multiplier par 10. Vous croyez lire un bon polar, et vous terminez avec la gorge sèche à 2h23 du matin, un peu ahuri par les derniers rebondissements, alors même que vous aviez cru comprendre le pourquoi du comment 200 pages plus tôt. Le génie de ce livre tient pour moi dans ce qu’il raconte du métier d’écrivain. La page blanche, l’inspiration, la muse, et puis bien sûr, ce que l’on ne dit sur la part sombre de chacun de nous. Comment assumer de décevoir? Comment ne pas profiter d’une opportunité qui vous donnera accès à tous vos rêves? Comment aimer nos faiblesses, quand tous pensent que ce sont nos forces? La vie comme page et l’humanité comme encre, cela vous laisse un goût doux et amer, un goût de poésie, vitale, sombre, délicate et hurlant à vos yeux fermés que le monde est beau. Sombre, mais beau.

 

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Charlotte – David Foenkinos

Il y a un moment que ce livre est sorti et que je l’ai lu pour la première fois, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à redécouvrir l’histoire de Charlotte Salomon, peintre, à travers cette magnifique édition que l’on m’avait offerte. Les peintures se joignent aux mots pour ne former qu’une seule poésie, celle de la vie extraordinaire et sacrifiée d’une incroyable artiste. Un moment de lecture que je déteste voir se terminer.

 

 

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Tamara Drewe – Posy Simmonds

L’histoire de Tamara Drewe, découverte par hasard lors d’une excursion à Tours après mon bac, avec ma mère, dans une librairire bilingue. Autant de circonstances différentes de mon quotidien d’alors. Et pourtant ce livre qui me fait de l’oeil, et moi, fraîchement bachelière avec mon 10 de moyenne uniforme, lisant pourtant facilement en anglais (ce que ma prof n’a jamais su, sinon elle aurait compris que je ne faisais rien.), je tourne vers ma mère mon regard de chiot accro aux livres. Et elle de me l’offrir, habituée à cet appétit insatiable depuis l’enfance. Et franchement comment résister à un regard de chiot mis au point pendant 18 ans? Voilà donc comment je découvre Tamara et sa fausse légèreté. Scotsman en dit en 4ème de couv que ce livre est peut être « facile à lire, mais qu’il est une oeuvre riche et complexe qui requiert toute votre attention. » Le regard que Posy Simmonds pose sur notre société est sans pitié, sarcastique à souhait. Pour votre plus grand plais.rire.

P.S: L’histoire a été adaptée par Stephen Frears au cinéma il y a quelques années, regardez le film, il est très très chouette!

 

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La librairie de tous les possibles – Shinsuke Yoshitake

« Moi je n’aime pas les livres », voilà ce que m’a dit un élève un jour, après avoir pourtant essayé pendant longtemps de lire pour me faire plaisir. Comme je regrette alors de ne pas avoir eu connaissance du livre de Shinsuke Yoshitake. Poétique, à la manière très particulière de l’écriture nippone, absurde et franchement drôle. Des livres sur les livres? Oui, bien sûr que cela existe, mais aucun ne peut égaler cette pépite, rapide à lire et accessible à tous, même ceux qui n’aiment pas lire. Après tout, il s’agit de la librairie de tous les possibles…

 

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Rosalie et le langage des plantes – Fanny Ducassé

Une jolie histoire, un peu décalée et douce. Une histoire d’amour, un peu avec les plantes, beaucoup avec soi-même. Une histoire pour tous. Et puis surtout, comment ne pas parler des étonnantes planches de l’autrice. Tantôt paradisiaques ou monumentaux, toujours splendides, les décors de Fanny Ducassé sont une abondance de détails, le solde d’un travail d’une finesse remarquable, un équilibre subtil et nuancé. On a envie d’accrocher chaque page comme un tableau dans lequel on plongerait, pour échapper à la monotonie de la rentrée. A lire et à relire, pour le bonheur des enfants, petits comme grands.

 

 

 

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Travailler moins pour lire plus – Alain Serres / illustrations de Pef

L’été on travaille moins, et on lit plus. Vrai ou faux? Je ne saurai pas trancher bien que cette année ce soit particulièrement vrai pour moi qui ai passé une année sous-lecturée (si ça existe, dans mon monde ça existe). Ce livre à destination des plus jeunes, mais nécessaire à mon sens à toute personne souhaitant lire plus, est une pépite. Imaginez donc un peu, le peuple de l’île Turbin qui passe sa journée à fabriquer des livres et à les expédier dans d’autres endroits de la planète où on les lit, décide un bon jour de se rebeller contre le roi Dontontairalenom qui exige toujours plus de travail. Et si? Et si… Tout le monde a déjà eu cette pensée. Le peuple de l’île Turbin ne se contente pas de l’avoir. Alors, curieux de savoir comment ça se passe si on travaille moins pour lire plus?

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