Je suis si heureuse de pouvoir enfin partager avec vous tous les détails qui concernent ma robe de mariée. Après avoir partagé avec vous nos petits bricolages de mariage et nos alliances, je bouillais d’impatience de vous parler du nerf de la guerre, ou presque.
Aujourd’hui je vais donc continuer de vous parler de notre mariage avec le sujet de la robe de mariée. Je vais aussi vous parler de mes accessoires et la tenue de François bien sûr!
Dans des articles à venir je vous parlerai plus en détail de notre domaine et des merveilleux prestataires qui nous ont accompagnés tout au long de cette journée (notamment Camille Collin dont vous voyez les photos dans la plupart des articles « mariage ») et encore tant d’autres choses dont j’ai envie de vous parler!
Mes inspirations robe de mariée
Je vous ai déjà parlé de la recherche de le robe de mariée dans un précédent article, sur les robes de mariée à petit prix. En faisant mes recherches, je ne vous cache pas avoir longuement regardé les couturiers, les créations de princesse font rêver.
Cependant, même si je ne peux qu’admirer la beauté du travail, la finesse des détails et la qualité des matières utilisées, je voulais pour ma part une robe qui me ressemble. J’entend par là une robe simple, élégante, avec un peu de poésie vintage.
J’ai donc créé un nouveau tableau Pinterest avec toutes mes idées u peu pêle-mêle: robes très travaillées, robes vintage, robe de couleur…
Plusieurs éléments ressortaient constamment: je voulais pouvoir bouger en bas (pas de robe sirène), marquer ma taille, dégager mon décolleté et avoir un joli dos. Plus encore que le décolleté, les beaux dos me fascinent et m’ont fait rêver pendant tout le temps de mes recherches.
Ma robe de mariée, something new, something blue
Bien choisir ma robe, c’était pour moi assez anxiogène en réalité. Pour ceux qui ne le savent pas, j’avais fait une prise de poids suite à un problème hormonal, puis j’ai doucement commencé à retrouver mon corps, mais il changeait beaucoup en peu de temps, et j’avais également peur de vite reprendre. J’ai fait mes essayages en décembre et mes mesures m’ont placé sur une taille 38 alors qu’en septembre je faisais encore une taille 40.
Pour couronner le tout, comme mon corps se modifiait rapidement, j’avais retardé au maximum les essayages (quelques semaines avant le mariage, je retrouvais l’écart que j’ai toujours eu , à savoir une taille 36 et un tour de hanches 38 (limite 40 parce que le rosé c’est pas bon pour le fessier). Je me suis donc présentée en boutique fin décembre en étant assez nerveuse. Je ne pensais honnêtement pas trouver ma robe du premier coup. Après quelques questions la conseillère m’a accompagné pour essayer une sélection. J’avais pré-repéré un modèle un peu vintage, avec un travail de perlage dans un dos ouvert et une jupe fluide très années 30. Mais au milieu de la sélection, j’aperçois une jupe un peu plus ample, un joli décolleté et surtout un dos en dentelle tout en transparence.
J’en ai malgré tout essayé d’autres, dont une plus bohème que ma mère et mes soeurs qui m’accompagnaient, avaient repéré. Mais la fluidité de ma robe me restaient sur la peau. Car oui à ce moment, il était déjà évident pur moi qu’il s’agissait de ma robe. J’ai donc demandé à la conseillère de m’aider à la remettre et je suis retourné voir mes accompagnatrices… et elles ont approuvé ce choix, comme une évidence. La coupe, parfaite sur ma morphologie sablier, vient s’ajuster autour de la poitrine et de la taille, pour ensuite s’évaser sur une jupe en tulle.
Ma robe à moi, dans laquelle je me sentais bien. Une robe pour mon corps et mon coeur, parce qu’au fond, cette journée toute entière est à propos du coeur.
Il s’agit d’une robe Pronuptia, que j’ai légèrement transformée pour y être parfaitement à l’aise. Première chose, et vraiment importante, j’ai demandé à élargir les jupes en satin au niveau des hanches, afin d’y être si à l’aise que je puisse bouger dans tous les sens. Deuxième transformation , raccourcir et enlever complètement la traîne. Oui c’est joli, et ça fait rêver, mais en se mariant au milieu des champs, la traîne c’est la solution idéale pour ramener une multitude d’insectes partout sur vos jambes, de vous accrocher et de déchirer votre précieuse. Et enfin, elle était au départ agrémentée d’une ceinture en satin blanc avec un noeud. Très joli mais d’un style trop clasique à mon goût. Alors j’ai fait le choix de là aussi apporter mon grain de sel avec un ruban en soie, trouvé sur cette boutique Etsy, teint à la main dans une nuance bleu poussière. On avait bien dit quelque chose de bleu?
Sur cette robe, un petit boléro en dentelle, qui accentuait cet aspect vintage que j’aime tant. En effet, même si les températures ont eu tendance à se réchauffer ces dernières années, la région nantaise peut malgré tout avoir des nuits entre 15°C et 25°C selon la météo. Il me semblait donc important de pouvoir passer la soirée sans grelotter, bien que l’adrénaline aidait à se réchauffer. Sous cette robe, pas de jupon en tulle. Elle était si agréable avec la douceur de ses deux jupes en satin qui suivaient tout mes mouvements, que lorsque je l’ai essayé avec un jupon supplémentaire pour ajouter du volume, j’ai eu la sensation que ce serait inutile et « moins moi ». Par dessus ces deux jupes 3 couches de tulle, mais un tulle si doux, si confortable, j’ai immédiatement eu le réflexe de jouer avec, un vrai bonheur de pouvoir tourner et m’amuser. Cette robe dont j’avais eu si peur et que j’avais pourtant rêvée, cette robe d’un jour a été une merveilleuse alliée. Libre de mes mouvements, légère, mais surtout à l’aise. J’ai eu la sensation merveilleuse d’être moi, à l’infini. Cette robe que je voulais élégante, un peu bohème et vintage, mais actuelle, cette robe était bien celle de mes rêves.
Les accessoires, something old, something borrow
Amoureuse du vintage j’avais envie de parfaire ma tenue par de petites touches décalées mais élégantes. Pas de voile ni de diadème pour moi, mais j’avais très envie de fleur dans les cheveux.
Les fleurs fraîches sont si belles, mais en cette saison, elles tiennent mal. J’ai commençé à me renseigner sur les fleurs séchées, mais le résultat ne me plaisait jamais vraiment. Ma maman m’a un jour appelé pour me dire qu’elle avait trouvé une créatrice qui faisait des créations en fleurs figées. J’en avais entendu parlé, j’avais par exemple vu les créations des couronnes de victoires, mais à nouveau je ne trouvais pas exactement ce que je cherchais. Lorsque j’ai visité le site de Cécile la première fois, j’ai tout de suite senti que ce serait dans ses créations que je trouverai mon bonheur. J’hésitais entre plusieurs modèles et en la contactant, elle m’a expliqué qu’elle personnalisait volontiers les créations des ses clientes, mettant même pour cela un outil en ligne, où vous pouvez sélectionner le type de fleur, de peigne, et vous amuser à agencer votre accessoire. Bien entendu, à la réalisation elle harmonisera le tout en terme de volumes si cela est nécessaire.
Côté bijoux, les mariées misent beaucoup sur le diamant, en tous cas dans les catalogues. Personnellement c’est une pierre que je n’affectionne pas tant que ça. Je la trouve jolie, mais sans caractère. Sur ma bague de fiançailles par exemple, les petits diamants sont parfait dans leur rôlé de faire-valoir du saphir. C’était d’ailleurs mon something old! Déjà parce que cette bague est à mon doigt depuis quelques années déjà, et puis parce que le saphir est lui-même ancien. J’ai choisi un collier en labradorite, venant de chez Reveryz sur Etsy, une pierre dont j’adore tant l’aspect que les propriétés. Ses reflets bleus/verts/gris se mariaient à la perfection avec le ruban que j’ai fait ajouter à ma robe. La labradorite, c’est aussi l’allié parfait contre les esprits négatifs. Et comme les contrariétés peuvent s’accumuler lorsque vous organisez un événement, un coup de pouce n’est pas de trop. De plus elle est régénéractrice après une période d’épuisement. On en parle de cette année master-mariage-boulot? Idéalement la labradorite se porte près du plexus solaire, et ça tombait bien, j’avais un décolleté à habiller. Avec la labradorite, j’ai sollicité l’apaisement des perles en les portant en boucles d’oreille. Mais là encore, les pages classiques des catalogues de mariage ne m’inspirait pas. Les perles y étaient souvent d’un blanc immaculé. L’illumination ce fut ma mère, qui m’a proposé de me prêter ses perles noires. La solution rêvée pour moi, car elles sont très épurées et avec un reflet bleuté en parfait accord avec le reste de ma tenue.
Pour les chaussures, alors là rien ne va plus. Fin de l’harmonie, je n’avais envie que d’une chose: des souliers rouges. Une couleur éclatante, cachée sous le blanc et le bleu grisé, comme un clin d’oeil à moi-même. J’aime beaucoup les talons, et au quotidien je n’en porte que des petits (entre 4 et 6 cm) qui sont plus compatibles avec mon travail. J’avais envie d’un peu de hauteur, pour élancer la silhouette., même si vos jambes sont entièrement cachées, pensez que votre hauteur de talon et la cambrure que votre pied prendra modifiera votre silhouette et votre port de tête. Je voulais aussi être à l’aise, danser jusqu’au bout de la nuit! Alors j’ai opté pour dessine-moi un soulier, dont j’aime les designs épurés et intemporels. Vous pouvez y ajouter des noeuds, choisir la hauteur et largeur du talon, les couleurs et types de cuirs. Ils ont récemment lancé leur gamme de baskets et comment ne pas avoir envie de craquer sur des baskets auxquelles on peut ajouter tant de magie?
Mon dernier accessoire, des fleurs! Comment ne pas en avoir un peu plus, je les aime tant. Mais cette fois elles étaient fraîches et non figées, comme celles de mon peigne. J’ai voulu y retrouver les mêmes fleurs, d’où l’importance de personnaliser mon peigne. Des roses aux tons poudrés, des chardons bleutés, un peu de wax (petites fleurs blanches) du gypsophile, mes petits bouquets de neige dont j’apprécie la légèreté, et pour finir, des craspédia. Je ne connaissais pas le craspédia avant cette année. J’ai découvert ces fleurs chez mon fleuriste, à asnières, au printemps. J’ai tout de suite aimé leur couleur, leur forme et ce pétillant ajout qu’ils apportent au bouquet. Cette fleur change tout à mon sens. Son volume apporte une structure douce au bouquet, car il est plus défini que les roses. Quant à la couleur, j’aime ce jaune profond, pas trop criard ou fluo, qui vient soutenir tout en subtilité les teintes pastel des autres fleurs.
Et pour monsieur?
Oh qu’il était beau Chéri! Un fidèle des jeans, t-shirt en été, chemise et pull en hiver, il regardait souvent les pantalons de ville en ayant envie de sauter le pas sans oser le faire.
Pour notre mariage civil il a sorti le jean noir, et j’ai adoré! Adoré épouser l’homme que je connais depuis si longtemps et qui continue de me surprendre en étant lui-même. Mais pour le D-day, il a opté pour un costume de chez The Kooples, une boutique dont il affectionne les coupes et la qualité des tissus depuis longtemps. Il a opté pour un ensemble d’un bleu profond et lumineux, idéal en cette saison, et une chemise blanche à la coupe impeccable.
Accompagnés de ses parents, il a continué son shopping chez Father & Sons, où il a trouvé son noeud papillon, fleuri à souhait! Ce détail, je le trouve parfait, c’est à son image, doux, poétique, et un brin rock-anglais! Et puis, pour assumer complètement, il a opté pour des Dr Martens noires basses. Je les lui ai offertes il y a deux ans, mais il prend si bien soin de ses chaussures qu’elles n’ont même pas une éraflure! Pour plus de sécurité il a quand même arrêté de les porter quelques mois avant le mariage, plus par superstition que réelle prudence. Il s’habille toujours avec beaucoup de goût, et n’a pas fait exception ce jour-là. Bien qu’il ait eu quelques doutes, il était parfaitement entouré lors de ses essayages, ses parents ont eu les bons mots pour lui donner confiance en lui. Et au final, lui qui hésitait tant à sauter le pas du pantalon veut maintenant en porter plus!
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